Rétrospective du 5 au 9 novembre 2019 au Cinéma Moderne
Chantal Akerman, ici et là-bas débutera le mardi 5 novembre avec le documentaire D’Est, qui retrace un voyage à travers l’Europe de l’Est après la chute de l’Union soviétique, où la cinéaste a filmé ce qui la touchait : des visages, des jours, des nuits, des voitures, l’hiver et le printemps. Son « cinéma nomade » se poursuivra dès le lendemain, mercredi 6 novembre, avec la projection de Sud,un documentaire tourné dans un Texas hanté par son passé esclavagiste. Jeudi 7 novembre, la cinéaste se confie dans Là-bas, sur sa famille, son identité juive et son enfance, depuis un appartement au bord de la mer, à Tel-Aviv. Son dernier film No Home Movie, où elle filme sa mère dans son appartement bruxellois, sera présenté le vendredi 8 novembre.
Ces quatre films engagent un dialogue humaniste avec des lieux tout à la fois distants et familiers, et interrogent leur rapport à la mémoire et à l’Histoire récente.
PROJECTIONS
D’Est
Belgique, France / 1993 / sans dialogue / 115 min
Copie restaurée fournie par la Cinémathèque royale de Belgique.
Mardi 5 novembre, 20h45
* En présence de la monteuse
Samedi 9 novembre, 19h15
Sud
Belgique, Finlande, France / 1999 / anglais avec sous-titres français / 70 min
Mercredi 6 novembre, 18h45
* En présence de la monteuse
Là-bas
Belgique, France / 2006 / français et hébreu avec sous-titres français / 78 min
Jeudi 7 novembre, 18h45
* En présence de la monteuse
No Home Movie
Belgique, France / 2015 / français et anglais avec sous-titres anglais / 115 min
Vendredi 8 novembre, 18h
* En présence de la monteuse
Leçon de montage de Claire Atherton
Animée par Charlotte Selb, programmatrice au Cinéma Moderne
En français
Vendredi 8 novembre, 20h15
Gratuit
À PROPOS DE LA CINÉASTE CHANTAL AKERMAN
L’une des artistes majeures et des plus visionnaires du cinéma moderne, la réalisatrice belge Chantal Akerman a donné naissance à une œuvre personnelle et esthétiquement audacieuse se déployant à travers les genres du documentaire, de la fiction et des installations. Souvent citée comme une référence incontournable du cinéma d’avant-garde et féministe, l’auteure a exploré sur près de cinq décennies les thèmes de l’appartenance, de l’identité, du temps et de l’espace.
À PROPOS DE LA MONTEUSE CLAIRE ATHERTON
Claire Atherton commence par travailler au cadre et à la lumière, et s’intéresse aussi au son, mais c’est dans le montage qu’elle trouve sa voie. En 1984, elle rencontre Chantal Akerman lors d’une captation de la pièce de théâtre Letters Home de Rose Leiman Goldemberg. C’est le début d’une collaboration de 30 ans sur les œuvres de la cinéaste, jusqu’à son dernier film No Home Movie, et sa dernière installation Now.
La rétrospective Chantal Akerman, ici et là-bas est coprésentée par 24 images, grâce au soutien de la Délégation Wallonie-Bruxelles et du Conseil des arts du Canada.
La série 10/10 vise à faire découvrir l’œuvre de cinéastes de renom, favoriser les échanges avec le public et les artistes locaux.ales et encourager de possibles collaborations.
